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Unesco - Journées de la Terre

Bilan de deux sessions aux Journées de la Terre 2022 : Ce que j’en retiens, plus personnellement :


Soirée à la rencontre des gardiens de la forêt (https://www.facebook.com/GardiensForet): L’émotion de voir se côtoyer sur une même scène trois personnes issues de peuples « autochtones » du monde : un représentant des forêts de Papouasie, un représentant des forêts du Brésil, une représente des forêts boréales. Des peuples rattachés symbiotiquement à la végétation depuis des millénaires. Ils ont quitté leur territoire et leurs proches pour effectuer ce voyage intimidant, venir nous dire dans leurs langues ancestrales, comme si nous avions besoin que la forêt elle-même nous le dise, de planter des arbres, de protéger, choyer, conserver les forêts, pour que le poumon vert continue de faire respirer et produire les ressources des besoins du vivant.

Je retiens la justesse et l’humour grave malicieux du chef Mundiya Kepanga : « Vous me demandez à moi, petit homme ne sachant ni lire, ni écrire, comment vous sauver du réchauffement climatique que vous avez engendrez ? Je n’en sais rien ! C’est votre affaire ! Moi je dis juste qu’il faut vivre avec ce que la terre offre et transmettre aux générations de planter, planter les graines de notre avenir. Vous nous dites "populations autochtones". Cela n’a pas de sens à mes yeux. Nous sommes tous, des peuples de la terre. »


Puis je revois leurs mains se serrer dans toutes leurs couleurs, eux s’embrasser, avant que le chant envoutant de Piers Faccini ne défile sur les images sylvestres. Quoi de plus authentiquement beau peut-il se révéler de simples rencontres d’hommes ?


Dans un second temps, je retiens la session pleine de joie, d’humour, et de philosophie sur la l’importance de cultiver la Joie de vivre, tenue par l’actrice Karine Viard, l’équipe de Nus et Culottés et du fondateur des Cafés Joyeux Que reste-il lorsqu’on se met à nu face à ce qui est là, lorsqu’on repart de zéro ? La confiance instinctive existe-elle encore ? La joie soulève des montagnes, elle se transmet comme la poudre et son élan est bien plus fort que la morosité pour engendrer des solutions vers un avenir serein et solidaire.

Et vous, êtes-vous capable de vivre 5 jours le défi de cesser de ronchonner et de trouver le chemin pour cultiver la joie, quoi qu’il arrive ? Test !




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