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Rencontre au sommet du monde

Sur un navire au milieu de l’océan, il n’y a pas de frontières, pas de nationalités. Tous sur même bateau, humains à la dérive, à la merci des flots et des glaces. Ce 12 Juillet, presque au sommet du monde, deux brises-glacse se sont croisés. Le 50 ans de la Victoire, vieux navire russe, s’est approché tout du Commandant Charcot, brise-glace français. Si près que sa grandeur était impressionnante et les cris de joie de ses passagers ont atteint nos oreilles. A bord, il y a français, américains, allemands, il y a des Russes et des Ukrainiens aussi. A bord, c’est l’effervescence, sans savoir pourquoi, soudain, cette importance de ne pas être seuls ici, l’envie de partager les impressions que les mots de disent pas. Il n’y a que de l’amitié et les guerres lointaines n’ont pas leur place dans les échanges et les grands espaces. Alors nous avons crié nous aussi, levés les bras, sonné les cornes de brumes. Quelques minutes en suspens, à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre, les coques se sont regardées. Et puis il n’y a plus rien à eu d’autre à faire que lentement, s’éloigner, repartir chacun dans sa direction, sous les yeux émus du pianiste slave. Des instants d'une étonnante beauté.



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